Death Stranding : OVNI ou simple jeu ?
Death Stranding est le nouveau jeu de chez Kojima Productions à venir pour le 8 novembre 2019 sur PlayStation 4 et PC. Pour ma première chronique (oui, oui ! Je suis le petit nouveau), il m’était donc assez naturel de parler d’un jeu qui m’intrigue énormément ! Au passage, le Joueur de Metal Gear et fanboy de Hideo Kojima, que je suis, risque de manquer d’objectivité ! Mais on va tout de même faire un effort.
Tout d’abord, posons les bases !
Contrairement à la saga Metal Gear sortie de la tête de son créateur Kojima san, Death Stranding se veut être un jeu d’action à la 3ème personne avec plusieurs autres aspects dont le social strand systeme (en gros, une connexion asynchrone avec une éventualité d’un gameplay asymétrique).
Vous y incarnez Sam « Porter » Bridges (Norman Reedus) et, en tant que simple livreur au départ, devrez reconnecter le monde. Ce monde dévasté, open world de son état, invite beaucoup à l’exploration et il nous sera possible via une échelle et une corde, de franchir des zones difficiles d’accès.
Le protagoniste du jeu sera connecté à un bébé baignant dans un environnement pré-natal artificiel.
Dans Death Stranding, la mort n’est clairement pas une fin en soi. En effet lors d’un décès survenu, il nous sera possible de passer en vue subjective (vue FPS) et de retrouver notre chemin afin de revenir dans le monde des vivants.
Je tiens aussi à rappeler qu’en 2016, M. Kojima avait mentionné que les joueurs de Uncharted 4 et de The Division (premier opus à l’époque) risqueraient fortement d’apprécier ce titre.
Doit-on se hyper ou pas ?
Bon, si il n’y avait que moi je vous dirais : OUI ! Mais ce n’est pas comme ceci que ça marche, alors on va quand même tâcher d’approfondir un peu !
Il est assez naturel que certains membres de la communauté Metal Gear suivent avec grand intérêt ce jeu tout comme il est évident que beaucoup de fan de The Witcher portent leur regard sur Cyberpunk 2077. Après tout, un label peut aussi être considéré comme gage de qualité. Mais voilà, Death Stranding n’est pas Metal Gear et est considéré comme un projet inédit, donc de surcroît un terrain inconnu à l’heure actuelle.
Le peu de choses qu’on a pu apercevoir niveau gameplay nous est, après tout, assez familier en tant que joueurs. Que ce soit : scanner son environnement, finaliser une mission, aller d’un point A à un point B, interagir avec tels ou tels éléments etc etc.
Même l’aspect online ou Sam « Porter » Bridges fait apparaître un champignon rien qu’en urinant (vidéo ci-dessus ; à partir de 14min 40sec) peut rappeler la composante online si chère à la licence Dark Souls (Kojima avait exprimé que dans cette connexion asynchrone, les autres joueurs pouvaient voir et interagir avec le champignon).
Toutefois…
Les aspects de gameplay, que j’ai mentionnés au-dessus, ne sont pas une mauvaise chose en soi du moment que ça fonctionne et que c’est bien fait ! Mais force est de constater qu’un jeu vidéo labélisé Hideo Kojima est souvent attendu au tournant par une partie des joueurs (moi y compris).
Cependant, je me souviens de la campagne promotionnelle de Metal Gear Solid V: The Phantom Pain qui sous-entendait assez subtilement que nous allions jouer la descente aux enfers de Big Boss !! Et bien sans vous spoiler, ce n’était pas vraiment comme cela que ça s’est passé !!
Donc, on peut évidemment s’attendre à certaines surprises concernant Death Stranding une fois manette en mains… ou pas !
Conclusion
Pour être franc, difficile de conclure sur un jeu qui n’est pas encore sorti…
Mais clairement je vais y jouer : y jouer pour son label (et je ne m’en cache pas), son casting, la D.A et son ambiance. Bien évidemment, Death Stranding ne conviendra pas à tous le monde et je vois mal ce jeu nommé comme jeu de l’année aux Game Awards pour l’édition 2019.
D’une certaine façon, la conclusion (différente ou pas de la mienne) vous appartient aussi…