Dimanche C’Netflix and Chill, American Horror Story !
Je reviens ce dimanche pour vous faire découvrir une série. Oui je choisis encore une fois de partager une série avec vous, mais j’ai une excuse : c’est pour fêter l’arrivée de la sixième saison de celle-ci sur Netflix. Vous la connaissez déjà peut-être, il s’agit d’Amercian Horror Story. Installez-vous bien dans votre lit, avec un plaid et du chocolat, je vous en dis plus !
Le titre est assez évocateur, c’est une série d’horreur. Ce genre divise, soit on adore, soit on déteste. Et bien je vais vous faire une confession : habituellement je déteste les films ou séries d’horreur mais, celle-là est « spéciale ».
Je ne sais pas si on peut à proprement parler de série d’horreur, je dirais que American Horror Story consiste principalement à être glauque et gore (de temps en temps). Devant certaines scènes, on peut se retrouver mal à l’aise mais l’intrigue est toujours captivante, voilà pourquoi je dis que cette série se démarque du genre horreur.
En effet, ce n’est pas comme la majorité des films d’horreur où il ne se passe rien de vraiment intéressant sauf dans la fin où toute l’action est concentrée. Ici, promis pas de poupées malveillantes ou d’enfants possédés mais, une réelle histoire avec un scénario bien construit.
Le programme compte actuellement sept saisons et est encore en production. Il faut que je précise une particularité que comporte cette série qui la démarque des autres : c’est une série d’anthologie. « Mais qu’est-ce que c’est ça ?! » Je vous explique : toutes les saisons sont indépendantes les unes des autres, elles ne se suivent pas. Cela veut dire que vous pouvez commencer par n’importe quelles saisons, je sais, ça fait bizarre mais la série est pleine de surprises (je ne vais pas trop en dire non plus).
Chaque saison a un thème différent ce qui nous permet à chaque fois de nous plonger dans des décors différents, des ambiances et des époques différentes. Autant vous dire que le résultat est très crédible, on s’y croit réellement. Mais, il faut quand même souligner que parfois l’intrigue est tellement extravagante qu’on a du mal à y croire, mais cela est propre a style de la série. Effectivement, qui dit horreur dit surnaturel. American Horror Story manie de façon habile le réel et le fantastique. On est placé dans un cadre stable qui semble concret mais, des événements étranges viennent le contredire.
Je vais vous donner un rapide résumé des cinq premières saisons pour que vous choisissiez celles qui vous donnent envie, car vous n’êtes pas dans l’obligation de toutes les regarder ou même de les visionner dans l’ordre.
Saison : Murder House
Cette première saison, comme son nom l’indique, prend place dans une maison des horreurs (ou du meurtre). Pourquoi un tel surnom ? Et bien cette famille ordinaire (enfin pas tant que ça) qui va venir s’y installer va rapidement comprendre. Des événements aussi étranges les uns que les autres vont venir se succéder, torturant l’esprit des nouveaux habitants. Vous l’aurez compris, des événements étranges impliquent des personnages étranges. Tour à tour, la famille fera la rencontre de personnes plus ou moins suspectes. Dans cette villa victorienne (vous savez, c’est le même style de maison qu’il y’a dans Charmed) sous le soleil paradisiaque de Californie, la limite entre le réel et surnaturel est floue. On se demande sans cesse : cela est-il vraiment arrivé ? Y a-t-il une explication rationnelle à cela ? Et c’est pourquoi la série est aussi agréable à regarder, l’intrigue est haletante, les mystères sont révélés au cours du programme, à travers des flash-back parfois (des retours en arrière, qui sont très pertinents et ma partie préférée dans chaque épisode).
Ça donne envie d’y habiter non ?
Saison 2 : Asylum
En toute honnêteté j’ai commencé la série par cette saison et elle restera une de mes favorites. Cette saison c’est l’essence même de cette série, elle met la barre un peu plus haute que la première saison. Chaque épisode fait véritablement froid dans le dos.
L’action se déroule principalement dans un hôpital psychiatrique dans les années 60. Autant vous dire que ce cadre est idéal pour le genre horreur car, il permet d’installer un cadre tendu et angoissant. L’établissement est tenu par des religieuses aux pratiques douteuses. Les anciennes et fausses croyances de l’époque impliquaient torture et souffrance à ceux qu’on considérait « malade ».
Dans cette saison, chaque patient a une histoire, elles sont racontées une par une dans chaque épisode, même si une intrigue plus générale est présente tout au long de la deuxième saison.
Effectivement, en 1964, un meurtrier en série sévit dans la région et terrorise l’ensemble des habitants : il s’agit de Bloody Face. Il tue des femmes pour ensuite arracher la peau de leurs visages et se la coller sur son propre visage. Effrayant n’est-ce pas ? Ça met dans l’ambiance de la série.
Voici ici Sœur Jude, qui dirige l’asile, entourée des patients de Briarcliff.
Je tiens aussi à rajouter que tout au long de la saison une comptine ne cesse de tourner en boucle (dans la série et dans notre tête). Je ne peux maintenant, quand j’entends cette voix enfantine la chanter, penser à autre chose que la saison 2 de American Horror Story.
https://www.youtube.com/watch?v=WpCia_b4tS0
Saison 3 : Coven
Je pense que je ne vais pas avoir à en dire beaucoup pour vous donner envie de regarder cette saison : Nouvelle-Orléans, école de sorcière. Normalement ça devrait suffire. Bon visionnage.
Non plus sérieusement, cette saison est peut-être une des moins effrayantes (elle le reste tout de même, je vous rassure) mais c’est surement une des plus agréables et faciles à regarder. Si je suis un peu plus précise, l’intrigue se déroule dans cette enivrante ville qu’est la Nouvelle-Orléans, celle-ci est connue pour avoir une aura assez mystique et spirituelle. C’est donc le cadre parfait pour accueillir ce pensionnat pour jeunes sorcières. Beaucoup de rivalités dans cette saison, mais aussi en parallèle des flash-back qui sont glaçants tant ils sont cruels et impitoyable, je ne vous en dis pas plus.
Voici le pensionnat pour sorcières, flippant non ?
Saison 4 : Freak Show
Cette saison n’est pas forcément effrayante mais, je crois que la richesse de celle-ci est concentrée dans les personnages, surtout un qui est le plus grand psychopathe qui existe mais, vous allez trouver ça bizarre, il est attachant.
Pour résumer, la série se focalise sur les phénomènes de foire qui sont exposés dans un cirque. Oui je sais, c’est vraiment malsain mais, on était en 1952 et les mentalités étaient assez étriquées. Comme dans la deuxième saison, un meurtrier terrorise un petit village en Floride. Nice !
Saison 5 : Hotel
Cette saison a un casting cinq étoile il faut l’avouer (je dis ça notamment pour Lady Gaga) mais l’intrigue est toujours aussi glauque et épouvantablement déroutante. Elle prend place dans un lieu réel : le Cecil Hotel (aujourd’hui renommé à cause d’une mauvaise popularité) à Los Angeles. Cet hôtel est bel et bien connu pour avoir été le théâtre de suicide et de disparitions inexpliqués. Ces faits déconcertants ont inspiré les scénaristes qui en ont fait le lieu de toutes les événements de cette saison. Meurtres en série et créatures fantastiques sont les codes repris par la série.
Les principes sont un peu les mêmes que pour la saison 2 du programme mais l’intrigue peut se révéler être moins fluide dans la cinquième saison et moins facile à suivre, elle reste tout de même très intéressante.
Ça donne envie de venir y dormir n’est-ce pas ?
Les génériques :
Je me devais d’en parler car, ce que je trouve le plus terrifiant dans AHS c’est le générique. C’est un concentré d’images terrifiques dans une ambiance lugubre, le tout soupoudré d’une musique angoissante. À regarder avec attention, la lumière allumée.
Sinon je vous mets encore un tableau récapitulatif pour vous éviter de lire l’énorme article que je viens de faire, j’espère en avoir convaincu car, cette série vaut vraiment le détour ! À dimanche prochain !