Festival de la bande dessinée d’Angoulême

Le 45 ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême s’est tenu du 25 au 28 janvier 2018.

La définition de la bande dessinée à travers le monde a un lieu et plusieurs jours de reconnaissance par les fans pour les fans.

 

Statue de Hergé

 

Angoulême et son musée de la bande dessinée, son CNBDI (Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image), sa statue de Hergé (papa de Tintin). Sans oublier son centre-ville aménagé pour les circonstances ( entendez par là « les bulles »).

Vous l’aurez compris,  Angoulême est dans tous ses états pour ce festival. Un plan vous est proposé sur le site internet et en version papier un peu partout dans la ville afin de vous aider à vous y retrouver.

http://www.bdangouleme.com/1,accueil

Afin de pouvoir profiter de l’ensemble des exposants, expositions, bulles, vendeurs et revendeurs, vous devez traverser une majeure partie de la ville.

 

Les lieux forts sont:

  • les deux grandes bulles, situées à deux endroits. La première, place New-York . ( Vous saurez d’ailleurs, pour la petite histoire, que la ville américaine s’appelait initialement la nouvelle-Angoulême. Oui, nous, Charentais,  sommes fiers de ce détail). Ici, expositions et ventes des éditeurs indépendants.  La deuxième, située place du champ de mars, est la place des grands éditeurs ( Dargaud, Casterman, Soleil…) et la vente des séries les plus connues en terme de bande dessinées traditionnelles ( franco-belge), les mangas ( notre pays est le deuxième consommateur après le Japon) et les comics ( Marvel et DC en tête).
  • La bulle rue des frères lumières, juste à côté du champ de mars : exposition destinée uniquement aux mangas avec des conférences et rencontres.
  • L’espace Franquin, avec expositions et rencontres avec des auteurs.
  • Le musée de la BD
  • Le CNBDI
  • Les rues, pavées de panneaux d’expositions.

Exemple d’exposition sur les panneaux dans la rue.

 

Les points forts :

  • Les auteurs invités et ceux à qui un hommage est rendu. Cette année, l’exposition phare était un hommage à Naoki Urusawa ( 20th century boys), Hiro Mashima (Fairy tail). L’invité « surprise » a été mon préféré, Alexandre Astier (Kaamelott).

 

  •  La qualité des expositions.  C’est à dire les planches originales, les explications, anecdotes et autres références. Un vrai travail de fourmi est réalisé.

 

  • Les différents sites proposés

 

  • La possibilité d’acheter des bande dessinées avec couverture  rare, conçues pour l’occasion.

 

Les points faibles :

  • S’il est bien de conserver toujours le même ordre apparent, il serait bien de changer de temps en temps. Les mêmes bulles pour les mêmes fonctions sans grande surprise.

 

  • Vous allez dans les magasins spécialisés, vous aurez globalement le même choix, au même prix.  Payer 19 euros l’entrée pour acheter la même chose et au même prix qu’à Cultura alors que l’entrée est gratuite. C’est dur!

 

  • Il faut marcher, marcher et marcher. Prendre une navette, monter, descendre. Non, je suis pas un fainéant mais entre le musée de la BD et la bulle réservée aux mangas, il y a plus d’un kilomètre en ligne droite, une bonne grosse montée et diverses rues. bref, c’est pas le mieux. Surtout pour les familles avec des enfants en bas-âges. D’ailleurs, chapeau bas à ces familles. En poussette, c’est vraiment pas simple.

 

  • Pas de cosplay, pas concours particulier, rien de comparable avec le paris mangas week. Certes, le seconde est dédié aux mangas, mais pour l’avoir fait, il est plaisant de rencontrer des cosplayers , des interactions avec le public, des youtubers . Ce genre de choses.

 

  • J’ai été choqué, je vois pas d’autre terme, par certaines bd de mon enfance, reprises par des auteurs contemporains. Lucky Luke par exemple, avec un visiteur, on s’est fait la réflexion que rien que la couverture avait tué l’image de mon lucky luke d’enfance.

 

Je suis choqué, où est passé mon Lucky luke

 

Conclusion

Je suis mitigé. Et je suis Charentais. Il s’agit d’un des trois événements annuels qui font vivre et connaitre ma cité.  Le soucis est que, depuis plusieurs années, j’entends les détracteurs qui estiment que ce festival pourrait être autre chose.

Loin de moi l’idée de lancer ou relancer une polémique mais j’avoue être d’accord.  Un exemple concret, je me suis baladé en famille et je n’ai croisé aucune personne déguisée.

J’ai fait, en février 2014, le Paris mangas week. Certes dédié uniquement aux mangas. Mais il est plaisant de voir des cosplayers, énormément de goodies vendus , une ambiance tellement chaleureuse et une interaction vraiment complète entre les différents intervenants ( youtubers, professionnels, ETC) que c’est limite blasant en découvrant le festival d’Angoulême.

J’ai été déçu de la bulle des exposants indépendants. En m’y promenant, je n’ai rien trouvé d’intéressant. Les quelques bandes dessinées présentées m’ont tout simplement pas attirées. Je suis navré pour ceux qui se donnent du mal et qui tentent de vivre de cela. Mais je n’ai pas eu du tout envie de m’arrêter quelque part. Visuellement, je n’ai pas été conquis. 

 

Au festival International de la Bande Dessinée, on se balade, on regarde, on achète.  Pour ceux qui ont de la chance, ils ont des dédicaces, des rencontres rapides mais c’est tout. Il manque ce petit truc, peut-être quelques animations de rue, pour rendre ce festival vraiment vivant.

Je pense sincèrement que ce festival à du mal à se renouveler même si on prend plaisir à se balader et visiter les expositions.

 

mentalgaib
Un mi-trentenaire, marié et papa, usé par les films et les jeux vidéos =)
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