Parasite, ou la consécration du cinéma sud-coréen
Vous n’avez pas pu le rater, Parasite, du talentueux Bong Joon-Ho, à tout renverser sur son passage. De la Palme d’Or à Cannes aux 4 Oscars dont Meilleur Réalisateur et Meilleur Film, en passant par le Golden globes du meilleur film en langue étrangère et le César du Meilleur film étranger, Parasite est le succès critique et public, du cinéma sud-coréen.
Quelques données:
Bong Joon-Ho, avec ce seul film, impose le cinéma sud-coréen, notamment en égalant le record de Walt Disney avec 4 Oscars dans la même soirée (Meilleur film International, Meilleur Scénario Original, Meilleur Réalisateur et Meilleur Film). Premier film sud-coréen, mais aussi premier film en langue étrangère à gagner l’Oscars du Meilleur Film, Parasite remporte un box-office total de 202,3 Millions USD, soit un bénéfice de 190.5 Millions USD, ce qui en fait le plus gros succès sud-coréen de tous les temps. En France, Parasite bat tout les records du cinéma sud-coréen et sera, avec Snowpiercer de Bong Joon-Ho, le seul film sud-coréen à dépassé les 500 000 entrées. Il finira avec plus d’ 1 850 000 entrées en France, 10 098 544 entrées en Corée du Sud ou Bong Joon-Ho et son équipe sont acclamés comme des héros. Au plus fort de son exploitation, Parasite sera diffusé dans 1 060 salles aux U.S.A. alors qu’il était sorti dans uniquement trois salles le 11 Octobre. Aux U.S.A., le film rapportera 34 372 278 USD.
Le cinéma sud-coréen en France:
Aujourd’hui, le cinéma sud-coréen arrive de plus en plus souvent dans nos salles, grâce notamment à Bong Joon-Ho (mais aussi Park Chen-Wook). Il avait déjà percé en 2013 avec Snowpiercer, Le Transperceneige, film de science-fiction post-apocalyptique. Le cinéma sud-coréen, et plus généralement asiatique, reste un cinéma de niche, suivit par de fervents adeptes, mais malheureusement grandement délaissé par le grand public, associant ce cinéma a quelques clichés racistes.
Bong Joon-Ho, un maître du cinéma sud-coréen:
Il est l’un des réalisateurs les plus talentueux en activité, maîtrisant parfaitement ses images, depuis son premier film Barking Dog Never Bite a Parasite, en passant par Okja, Snowpiercer, Le Transperceneige ou encore Mother. Ses thèmes réguliers sont surtout la lutte des classes, les riches en opposition avec les pauvres. Ce thème est la base même du film Parasite, avec les riches habitant en haut, et les pauvres au plus bas de la rue, à moitié enterrés. Sa réalisation est parfaitement maîtrisée, la maison des Park est si bien filmée que n’importe qui ayant vu le film connait le plan de celle-ci sans problème. Parasite est aussi le film le plus accessible de sa filmographie, très visuel, très palpable. C’est pour cela que nous vous encourageons à découvrir le reste de la filmographie, de ce maître du cinéma.