Près de 100 pays touchés par une cyberattaque internationale !

L’attaque informatique massive internationale affectant une centaine de pays et des dizaines d’entreprises et d’organisations est «d’un niveau sans précédent», a déclaré samedi l’Office européen des polices Europol.

Plus les heures passent, plus les informations tombent. Samedi matin, l’Office européen des polices Europol a déclaré que la cyberattaque internationale qui touche depuis vendredi une centaine de pays et des dizaines d’entreprises et d’organisations est «d’un niveau sans précédent». «L’attaque exigera une investigation internationale complexe pour identifier les coupables», a indiqué Europol dans un communiqué. Le Centre européen de cybercriminalité (EC3) de l’Office européen des polices «collabore avec les unités de cybercriminalité des pays affectés et les partenaires industriels majeurs pour atténuer la menace et assister les victimes», a-t-il ajouté.

Une vague de cyberattaques simultanées affectait une centaine de pays samedi, touchant des dizaines d’entreprises et d’organisations à travers le monde, dont les hôpitaux britanniques et le constructeur automobile français Renault.

La France n’a en effet pas été épargnée. La direction de Renault a annoncé ce samedi avoir été victime du logiciel de rançon ou «rançongiciel». «Nous avons été touchés», a indiqué un porte-parole du groupe à l’AFP, en précisant que le constructeur était en train d’analyser la situation. «Une action est en place depuis hier (vendredi) soir. On fait le nécessaire pour contrer cette attaque», a-t-il précisé. Des sites de production en France ont été mis à l’arrêt. Cela «fait partie des mesures de protection qui ont été prises pour éviter la propagation du virus», a déclaré à l’AFP un porte-parole de la marque au Losange,

Selon l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations, l’attaque informatique n’a pour l’instant pas fait d’autre victime en France que Renault. L’institution a toutefois appelé à la vigilance les entreprises et autres organismes concernés. «Il faut absolument que les organisations appliquent les correctifs de sécurité», a insisté la porte-parole. De son côté, le parquet de Paris annonce avoir ouvert une enquête de flagrance dès vendredi soir pour «accès et maintien frauduleux dans des systèmes de traitement automatisé de données», «entraves au fonctionnement» de ces systèmes, «extorsions et tentatives d’extorsions». L’enquête du Parquet de Paris, qui dispose d’une compétence nationale pour ce type d’attaques informatiques, «vise notamment les atteintes subies par le groupe Renault», a précisé la source judiciaire.

 

alexwilliamlex
Fondateur du site Conciergerie du Geek. Passionné de l'informatique & High-Tech. Créateur de filtre Snapchat.
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