Retour vers les films de passé: Raiponce, le retour du géant Disney
Salut à tous, aujourd’hui, on replonge dans le passé afin de vous faire (re)découvrir des films. Et aujourd’hui, on commence par Raiponce, de Byron Howard (Volt, star malgré lui) et Nathan Greno. Mais d’abord, petit retour sur l’état de Disney à l’époque de la sortie de Raiponce.
Une entrée dans le XXIème siècle des plus difficile
En effet, Disney n’atteint plus les sommets passés en ces temps troubles pour la compagnie. En effet, entre 1996, avec la sortie de Toy Story en coproduction avec le studio Pixar, et jusqu’en 2005 et le rachat de ce dernier, Disney va faire plusieurs choix qui se révèleront être des échecs. D’abord, le studio décide de systématiser la suite de leurs longs métrages, offrant de nombreuses catastrophes (Le Roi Lion 2, Cendrillon 2, Le Bossu de Notre-Dame 2 ou encore Mulan 2). De plus, le choix de passer exclusivement en images de synthèse. Le succès des films Pixar a signé la fin du deuxième âge d’or de Disney. Le studio connaît une grosse crise, avec des films qui se révèlent être des échecs terribles. L’horrible La Ferme se Rebelle, d’autres assez bon mais qui n’atteindront jamais les sommets passés de Disney, tel que Atlantide, l’Empire perdu ou encore Fantasia 2000.
Volt, star malgré lui: Le début de la renaissance en 3D avant Raiponce?
Après le désastre La Ferme se Rebelle, le mauvais Chicken Little et le raté Bienvenue chez les Robinson, le studio aux grandes oreilles cherche à rebondir. Et si son salut pourrait venir d’un petit toutou?
Volt, star malgré lui sort en 2008, et est le premier film en 3D réussi par Disney. Et cela grâce au papa de Toy Story, John Lasseter. Il reprend le projet en 2006 alors qu’il vient pour sauver le studio historique. Appelé originellement American Dog, le film est renommé en Volt, Star malgré lui, les personnages changent de nom, Volt s’appelant à l’origine Henry et on lui accole une maîtresse, une adolescente nommée Penny. Mitaine, la chatte maigrichonne devait être un mâle et s’appeler Oto tandis que le lapin géant radioactif est remplacé par un hamster, fan de Volt.
De plus, l’action est déplacée à New York, poussant la fine équipe à traverser tous les Etats-Unis pour retourner à Hollywood, le transformant en un road-movie. Disney se démarque fortement de sa patte habituelle, en n’intégrant qu’une seule partie musicale, assez oubliable d’ailleurs. La 3D, quant à elle, est parfaitement maîtrisée. Les décors de campagne magnifiques, une ville parfaitement dépeinte, et des animaux qui n’ont rien à envier à ceux de Pixar. Les scènes d’action sont puissantes, il n’y a pas réellement de méchant, le film se contentent d’une quête simple. Au final, c’est une réelle réussite, avec un score légèrement en-dessous de WALL-E.
La Princesse et La Grenouille: La 2D et le retour au source gagnant avant l’explosion de la 3D et Raiponce
La Princesse et La Grenouille sort en 2009, soit un an après Volt. Et Disney signe, avec ce film, un retour aux sources gagnant. Déjà, Disney retourne à la 2D, jusqu’alors abandonnée. Ensuite, Disney renoue avec les films de princesse, en mettant en scène la première princesse afro-américaine. Et avec la tradition des musiques chantées par les personnages. Le film est un franc succès pour la firme. Rapportant plus de 267 millions de dollars dans le monde, pour un coût de production de 105 millions. De plus, la critique est unanime, Disney réussit un retour flamboyant en retournant aux sources.
Raiponce: L’explosion de Disney dans la 3D
Raiponce est le 50ème « Classique d’animation Disney », et sort sur nos écrans le 1er Décembre 2010. D’abord prévu en 2D, (quelques planches sont trouvables en ligne), Raiponce sera finalement en 3D. On y retrouve l’histoire d’une jeune femme, à la chevelure longue et dorée, qui vit enfermée dans une tour, prisonnière. Et Raiponce sera la concrétisation du passage de Disney à la 3D, avec un budget avoisinant les 260 millions de dollars et un box-office international de 592,4 millions de dollars. Le film réalisera le score de 3 317 399 entrées en France. Le film est beau, l’animation est excellente, la colorimétrie du film est éblouissante, et les musiques sont marquantes. Un retour puissant de Disney, et un message clair: Disney, que ce soit en 2D ou 3D, si la magie est là, le public sera là aussi.
Après ça, le studio enchainera les succès, jusqu’à l’apothéose La Reine des Neiges en 2013, qui détrônera Le Roi Lion et qui sera seulement surpassé par La Reine des Neiges 2.